Coat of arms of the President of IcelandDepuis sa décision en 2008 de ne pas soutenir ses banques, de les déclarer en faillite, et d'emprisonner ses banquiers, voici des nouvelles optimistes de ce petit pays dont les habitants ont décidé de ne pas laisser leurs élites décider à leur place en prenant pacifiquement les choses en main, ce que l'on a appelé "la révolution des casseroles".
Très peu de gens nous en parle, sans doute le signe d'un certain ostracisme en vertu des choix économiques et politiques effectués.

Depuis novembre 2010, l'organisation des pouvoirs en Islande a été bouleversée à la suite de manifestations populaires, notamment envers le système financier, les Islandais refusant de payer les dettes de leurs banques. Ces manifestations se sont soldées par la démission du gouvernement, puis l'élection d'une assemblée constituante afin d'écrire une nouvelle constitution. Initialement 1000 citoyens ont été tirés au sort, parmi lesquels 522 ont accepté d'être candidats et dont, finalement, 25 ont été élus pour former l'assemblée constituante. Le 20 octobre 2012 se déroule le référendum constitutionnel islandais.

Voici trois courtes vidéos qui nous informent des choix populaires mis en place.

enjoy capitalism coca colasMes chères impertinentes, mes chers impertinents,

Soumission. Abdication. Désertion. Voilà les mots qui me viennent à l’esprit tant nous perdons nos esprits en Europe. Personne ne veut plus penser et comprendre ce que veut dire la liberté.

La liberté c’est la possibilité de choisir collectivement un destin. La liberté, par définition, ne peut se concevoir et s’exprimer que dans un cadre respectueux de la souveraineté.

Cette souveraineté peut être nationale, elle pourrait même dans l’absolu être européenne, sous réserve que l’Europe soit autre chose justement qu’un outil de propagande pour assurer, au mieux, notre soumission aux intérêts américains, intérêts qui ne sont plus depuis bien longtemps les intérêts du peuple américain mais ceux du totalitarisme marchand incarné par le “big business” et ses multinationales prédatrices aussi bien des hommes que des âmes ou des ressources.